Le Grand dauphin

Classe : mammifères

Ordre : cétacés

Sous-ordre : odontocètes

Famille : delphinidés

Genre : Tursiops

Espèce : truncatus

Taille : 3,5 m

Poids : 300 kg

Reproduction

Tous les 2 à 3 ans, après une gestation de 12 mois, naît un petit de 1,20 m, pesant 30 kg.

Longévité

Environ 50 ans.

Alimentation

Animaux benthiques capturés sur le fond : poissons, calmars voire crustacés.

Déplacement

5 à 45 km/h. Très actif à la surface, il dresse la queue hors de l’eau, chevauche les lames d’étrave et de sillage des navires, surfe sur les vagues et saute. Nageur très vigoureux, l’animal sonde durant 6 à 8 minutes maximum dans les eaux côtières, parfois en haute mer, à des profondeurs de 50 m à 600 m.

Vie sociale

Il vit principalement en groupe de 2 à 50. Les comportements de défense du groupe contre des prédateurs et d’aide apportée à des individus malades ou blessés sont nombreux. Il s’agit du dauphin le plus connu et le feuilleton “Flipper”, dans les années 60, a contribué avec son succès au développement des delphinariums. Le Grand Dauphin, espèce qui vit le plus près des secteurs d’activités humaines intenses, est très sociable et vient parfois en solitaire à la rencontre de l’homme. Il est alors qualifié de « familier » ou d’« ambassadeur » par certains. Les causes de ce phénomène font partie des grands mystères de cette espèce. C’est aussi l’espèce la plus fréquemment recherchée par les zoos marins, et ses captures en milieu naturel entraînent sa disparition dans certaines régions du monde.

Identification

Le Grand Dauphin a un aspect trapu. Il a une allure robuste en raison de son rostre massif et de la partie antérieure de son corps, large et bien développée. La nageoire dorsale est érigée en forme de griffe ou de croc. Le dessus du corps est foncé, alors que le ventre et la gorge sont clairs. Il a un sillon prononcé entre le melon et le rostre.

Répartition

On en dénombre près 1 000 individus dans le Sanctuaire. Il est côtier et ne dépasse que rarement le plateau continental. Par sa population restreinte et morcelée, c’est sûrement l’une des espèces les plus fragiles de Méditerranée. Une surveillance vigilante de cette espèce s’avère donc nécessaire.